De notre bureau à Bruxelles,
Europol estime que WannaCry a pour l’instant fait environ 200 000 victimes dans au moins 150 pays à travers le monde. Selon l’agence européenne de police, l’attaque a en particulier frappé des secteurs comme le service de santé britannique NHS qui ne réalisent pas que leurs réseaux sont vulnérables.
« Tous les secteurs devraient prendre très au sérieux le besoin d’effectuer des mises à jour de leurs systèmes et de leurs protections dès qu’ils le peuvent. Le cas du secteur bancaire est très instructif. Très peu de banques européennes, voire aucune, n’a été affectée, car elles ont appris dans la douleur, comme cible numéro un de la cybercriminalité, la valeur d’une stratégie adaptée. Et je crois que la santé et d’autres secteurs devraient suivre l’exemple et réaliser qu’il y a là une énorme préoccupation stratégique », a déclaré Rob Wainwright, directeur d’Europol.
Europol a déjà prévenu que l’attaque du « rançongiciel » allait nécessiter une enquête internationale complexe et pour s’occuper de cette affaire une équipe a été désignée au sein de l’EC3. Il s’agit du centre de lutte contre la cybercriminalité créé au sein d’Europol il y a quatre ans, lorsque le cyberespace est devenu un terrain d’enquête prioritaire pour les policiers européens.