Tony Blair se dit prêt à relever les manches pour combattre le Brexit et par la même occasion sauver son parti qui pourrait perdre jusqu’à 90 sièges aux prochaines élections si la campagne menée par Jeremy Corbyn ne décolle pas.
L'ancien Premier ministre britannique dit qu’il ne veut pas prendre la place de l’actuel dirigeant travailliste beaucoup plus à gauche que lui, ni lancer un nouveau mouvement politique, ni même briguer un siège de député. Il ne veut tout simplement pas se retrouver dans la situation de quelqu’un qui n’aurait rien fait dans un moment qu’il qualifie d’historique pour son pays, il sait qu’il va faire face à un flot de critiques, mais il veut défendre ses idées.
Tony Blair craint un « Hard Brexit », un Brexit dur qui serait d’après lui dévastateur pour les Britanniques. « Le marché unique européen, c'était la Ligue des champions en matière commerciale. Un accord commercial entre le Royaume-Uni et l'UE serait comme tomber en deuxième division. Nous nous reléguons nous-mêmes », avertit Tony Blair.
C’est pourtant l’objectif affiché de Theresa May et d’une bonne partie des conservateurs britanniques qui recueillent pour l’instant la moitié des intentions de vote.