La réponse à la crise des subprimes n'a pas été un repli sur soi, mais la coopération, a dit Angela Merkel. La chancelière allemande a rappelé que des règles communes ont été mises en place depuis et que des mesures ont été prises pour la régulation des marchés financiers. C'est donc la concertation qu'ont choisie les 20 principales économies mondiales pour surmonter la crise. « C'est la voie qui a fonctionné et nous allons naturellement chercher le dialogue avec le nouveau président », a souligné Angela Merkel.
Ces derniers mois, Donald Trump s'en est pris à la Chine et au Mexique en dénonçant leurs importations. Il a menacé Toyota de représailles douanières si le fabricant japonais ne renonçait pas à la construction d'une usine au Mexique. Mais il s'est attribué un succès avec Ford qui a annulé son projet d'usine automobile dans ce même pays.
Cette « tendance protectionniste » du président élu inquiète Berlin. Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande, a regretté dernièrement de ne pas être en mesure de percevoir les grandes lignes de la future politique étrangère des Etats-Unis.