La guerre interne s'est ouverte il y a quelques semaines avec la destitution du porte-parole du parti au Parlement de la communauté de Madrid, José Manuel Lopez. Il était soutenu par le numéro deux de Podemos, Iñigo Errejon, qui lui, a dû faire face à une campagne d'accusation sur Twitter selon laquelle il divisait le parti.
La querelle tourne surtout autour de deux hommes : le secrétaire général, Pablo Iglesias, qui soutient une ligne radicale, et Iñigo Errejon, plus modéré, et qui rêve d'un parti transversal à toute la gauche espagnole.
Pour mettre fin à cette guerre ouverte, Pablo Iglesias a demandé pardon dans une vidéo postsée sur Twitter. « Arrêton de parler de nous-mêmes et de nos divergences internes. Si les médias et les réseaux sociaux sont la scène sur laquelle nous lavons notre linge sale, alors nous détruirons Podemos. »
Iñigo Errejon l'en a remercié, expliquant qu'il fallait être à la hauteur des espérances suscitées par le parti.
Mais pour les militants, discuter publiquement de querelles internes est la preuve que le parti grandit.
Cet épisode de crise semble donc clôt. Une assemblée refondatrice de Podemos aura lieu au mois de février et il faudra sans doute à nouveau clarifier certaines positions entre les différents partis de la coalition Unidos Podemos. « Je m'efforcerais de trouver un accord pour que nos divergences nous rassemblent et ne nous séparent pas », a promis Pablo Iglesias.