La décision du Parti socialiste a été prise à une large majorité. Ainsi, la volonté de mettre fin à la paralysie politique et d’éviter les troisièmes élections législatives en un an a pris le dessus sur celle de sanctionner Mariano Rajoy après un premier mandat marqué par les scandales de corruption et les inégalités croissantes.
Par ailleurs, les socialistes, confrontés à la concurrence du parti anti-austérité Podemos, ne voulaient sans doute pas risquer un résultat électoral encore plus décevant qu’en décembre 2015 et en juin 2016.
Les conservateurs avaient remporté les deux scrutins, mais sans majorité absolue et sans alliés. Pour former un gouvernement minoritaire, ils ont besoin que les députés socialistes au moins s'abstiennent lors du vote de confiance. Le comité fédéral n'a pas décidé si le jour du vote décisif, les députés socialistes s'abstiendront en bloc, ou seulement onze d'entre eux, le minimum requis pour laisser la voie libre à Mariano Rajoy.