Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
La date et l'heure ne sont pas connues, mais Mehmet Öcalan pourra rendre visite à son frère durant la semaine de Bayram qui commence lundi.
Une autorisation de visite hautement symbolique, accordée alors que les informations concernant les conditions de vie d'Abdullah Öcalan sont de plus en plus parcellaires : sa famille n'a pas pu lui rendre visite depuis deux ans, ses avocats ne sont plus autorisés à le visiter depuis la fin du cessez-le-feu à l'été 2015. Seuls les membres d'une ONG ont pu se rendre en avril dernier sur l'île-prison près d'Istanbul, là où il est maintenu dans l'isolement.
Début septembre, Ankara a dû démentir des rumeurs concernant son état de santé détérioré, une cinquantaine de personnes ont d'ailleurs entamé une grève de la faim la semaine dernière pour exiger plus d'informations sur ses conditions de vie.
Une visite très attendue donc, et qui soulève beaucoup de questions sur les motivations politiques d'Ankara derrière ce geste.
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