Le débat au Parlement a été virulent. Le secrétaire général du Parti socialiste, Pedro Sanchez, a d’ores et déjà prévenu que, vendredi aussi, sa formation votera contre Mariano Rajoy. Le leader socialiste a traité celui des conservateurs de « menteur qui ferme les yeux sur la corruption de son parti ».
En réponse, Mariano Rajoy a accusé Pedro Sanchez de bloquer la formation du seul gouvernement possible et de « vouloir obstinément de nouvelles élections ». Selon la Constitution, le vote de mercredi ouvre un délai de deux mois pour trouver une formule de gouvernement. Sans quoi le parlement sera dissous automatiquement au 31 octobre et de nouvelles élections devront être convoquées.
L'Espagne est sans gouvernement depuis plus de huit mois. Aucune solution n’est en vue. Mariano Rajoy assure l'intérim avec des pouvoirs limités, sans pouvoir préparer le budget 2017 qu'il devrait présenter à la mi-octobre à la Commission européenne.