Selon le communiqué du FSB, un premier groupe de « saboteurs-terroristes » aurait été découvert dans la nuit du 6 au 7 août. Un agent du FSB aurait été tué dans un échange de tirs. Vingt engins explosifs artisanaux et plus de quarante kilos de TNT auraient été saisis sur les lieux.
Le FSB affirme également avoir empêché deux autres groupes de « saboteurs-terroristes », appuyés par des « tirs massifs et des blindés de l’armée ukrainienne », de pénétrer en Crimée dans la nuit du 7 au 8 août. Un militaire russe aurait alors été tué.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui surveille la frontière russo-ukrainienne, n'a pour sa part fait état d'aucun incident à ces dates. L’Ukraine, elle, parle de « provocations » russes et qualifie les déclarations de Moscou de « fausses et hystériques ».
Il s’agit d’une nouvelle polémique russo-ukrainienne, à traiter avec les précautions d’usage, vu le contexte de propagande de guerre entre les deux pays.
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