L'incertitude représente la principale ennemie des affaires, selon le président du Medef, Pierre Gattaz. Pendant ces deux jours, le patronat français veut dissuader les responsables politiques britanniques de jouer la montre pour retarder l'application de l'article 50, qui encadre le divorce avec l'Union européenne.
L'objectif de cette visite est aussi de soutenir et rassurer les entrepreneurs français installés dans la City. Plus de 400 000 salariés travaillent dans les quelque 3000 filiales d'entreprises françaises installées au Royaume-Uni. Les secteurs les plus exposés à la chute de la livre restent les banques, les assurances ainsi que les secteurs aérien et pharmaceutique.
Le Brexit, une opportunité ?
Pourtant Pierre Gattaz le répète : le Brexit peut aussi représenter une opportunité, si des mesures fiscales et sociales sont rapidement mises en place. Et, pour lui, les annonces récentes du Premier Ministre Manuel Valls sur l'assouplissement du cadre fiscal français pour renforcer l'attractivité de Paris vont dans le bon sens.
Il faut faire du « marketing de la France », réclame le patron du Medef. Pour cela, un seul mot d'ordre : baisser les taxes et les charges pour rassurer les investisseurs et rester compétitif sur le marché européen.