De notre bureau à Bruxelles,
Le débat sur la perspective d’un allègement de la dette grecque n’en est qu’à ses débuts, mais selon certains avis de la Commission européenne, il pourrait déboucher sur la possibilité de repousser certains remboursements des prêts consentis par l’UE et le Fonds monétaire international (FMI) ou bien sur des réductions de taux d’intérêt.
C’est en tout cas une grande première selon le ministre français des Finances Michel Sapin : « Nous qui avons envie que la Grèce tienne sa place dans la zone euro, que la Grèce retrouve de la croissance, que le peuple grec retrouve de l’aisance après ces années de difficulté et d’austérité, nous avons obtenu satisfaction aujourd’hui », a déclaré le ministre français.
Et il poursuit : « Nous avons le plus que nous pouvions avoir aujourd’hui. Nous avons pour la première fois abordé cette question à la fois en court terme et long terme puisqu’il faut redonner de la visibilité et de la stabilité à la Grèce pour permettre au gouvernement grec quel qu’il soit de retourner sur les marchés et de trouver sur les marchés dans des conditions acceptables les moyens de financer ces besoins ».
Et selon les ministres des Finances de l’Eurogroupe, avec les réformes votées par la Grèce sur la fiscalité et les retraites, le versement de la prochaine tranche d’aide n’est plus qu’une question de jours.