La police macédonienne a fait usage de gaz lacrymogènes et, selon plusieurs journalistes, de balles de caoutchouc pour disperser une foule d’environ 500 personnes qui réclamaient l’ouverture de la frontière et tentaient de détruire le grillage qui sépare les deux pays.
« Ils lançaient des pierres sur la police macédonienne. La police a répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes », d'après un représentant des autorités macédoniennes.
Ce genre d’incident est fréquent à la frontière gréco-macédonienne, mais les migrants étaient particulièrement nombreux et parmi eux, il y avaient des femmes et des enfants.
Selon un responsable de Médecins sans frontières, il y a au moins « 260 migrants blessés », parmi eux plusieurs policiers macédoniens touchés par des pierres.
Entre 10 000 et 15 000 personnes sont bloquées à Idomeni depuis un mois dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Ces migrants qui espèrent encore l'ouverture de la frontière refusent de rejoindre les centres d'hébergement dans la région et ils manifestent quotidiennement, mais la police macédonienne repousse toute tentative de passage. La route des Balkans semble bien verrouillée.