Avec notre correspondante à Bruxelles, Joana Hostein
« Il y aura un avant et un après 22 mars, jour des attentats à Bruxelles. Mais plus que jamais, tout est mis en oeuvre (...) pour faire en sorte qu'on puisse retrouver une vie normale », insiste le Premier ministre belge : avec la réouverture partielle de l’aéroport (un tiers des vols sera mis en œuvre ce week-end), avec la réouverture totale du métro dès la semaine prochaine, avec une présence policière et militaire renforcée.
« Bruxelles est une ville où il fait bon vivre », a, pour sa part, souligné le président de la région bruxelloise, alors que depuis le 22 mars, les réservations dans les hôtels de la capitale ont chuté de 50%. « Quand il y a un attentat, c’est sûr, il y a eu un échec, reconnait le Premier ministre, mais je n’accepte pas les accusations de laxisme ». « Certains nous ont dit : "scandaleux! Ca a mis quelques mois pour arrêter Salah Abdeslam. Je constate que pour arrêter Ben Laden, recherché par toutes les polices du monde, on a mis dix ans après le 11-Septembre et 3000 morts à New York. Il y a bien sûr la capacité de faire mieux, en Belgique, et partout dans le monde, mais je ne peux pas accepter l'idée qu'il y aurait un pays défaillant. Un Etat défaillant ne serait pas en situation de condamner à plus de cent reprises, l'année passée, dans des affaires de terrorisme », s'est défendu Charles Michel.
Une commission d’enquête parlementaire sera mise en place dès la semaine prochaine pour faire la lumière sur les évènements.