Bruxelles: marcher quand même contre la peur, pour «partager la douleur»

La marche prévue, en début d’après-midi ce dimanche 27 mars à Bruxelles, est annulée pour raisons de sécurité. Une marche citoyenne contre la peur, après les attentats du 22 mars 2016. Place de la Bourse, dans le centre de la capitale, des personnes sont tout de même au rendez-vous.

Avec notre correspondante à Bruxelles,  Laxmi Lota

En début d'après-midi ce dimanche, dans la capitale belge, une centaine de personnes  étaient au rendez-vous place de la Bourse. Sur place, les gens vont et viennent.

Dans les rangs, les habitants continaiuent de se recueillir ; ils déposaient des fleurs, allumaient des bougies, alors que le soleil faisait de timides apparitions dans le ciel bruxellois.

« La marche a été reportée, cela ne nous empêche pas d’être là. Nous devons montrer notre résistance », confie une participante bruxelloise.

Quelques personnes se sont recueilli en se donnant la main et en formant un cercle. Ils ont chanté des prières. Des familles sont venues avec leurs enfants. « Je veux partager la douleur. Je vis ici depuis quatre ans », explique un Italien.

De nombreuses nationalités étaient représentées, à l’image de cette capitale multiculturelle. Une ribambelle de drapeaux belges, marocains, roumains, allemands ou encore norvégiens ont été accrochés sur la façade de la Bourse.

Les habitants disent qu’ils ne vont certainement pas se terrer chez eux. La marche a été annulée pour des raisons de sécurité, ils le comprennent, mais ils sont venus montrer tout de même que la Belgique reste debout.

→ Écouter sur RFI : « La marche permet d'acter le fait qu’on est bien vivant »

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