Attentats de Bruxelles: et l'émotion submergea les réseaux sociaux

Dès l’annonce des attentats meurtriers qui ont ensanglanté Bruxelles mardi 22 mars, les internautes Belges ont investi les réseaux sociaux pour s'informer, rassurer leurs familles ou pour simplement témoigner de leur solidarité envers les victimes ainsi qu’à leurs proches.

Ce jour funeste en Belgique a résonné sur la Toile comme l’écho des attentats du 13 novembre perpétrés à Paris. Les twittos ont saturé les réseaux sociaux d'images, de photos, de vidéos et de témoignages poignants. « Bruxelles ! A peine le jour levé, l'ombre du crime et de la mort l'ont recouverte » écrit l’un. « Je t'aime mon petit pays j'ai le cœur brisé », ajoute un twittos parmi une multitude de messages.

 → A (RE)LIRE : Attentats à Bruxelles: la presse belge est sous le choc

« On entendait les ambulances et tous les gens de l'école qui avaient des proches blessés », témoigne un internaute. « Je ne peux pas décrire ce que j'ai vu, c'était du sang, et le chaos », indique aussi une victime en état de choc. « Faites l'humour (belge), pas la guerre terroriste ni à Bruxelles ni ailleurs », implore un twittos pour que cessent ces massacres à répétition. En réponse à sa supplique, le personnage célèbre de Tintin du dessinateur Hergé a repris du service en figurant sur de nombreux profils sur les réseaux sociaux.

Ainsi ce sont des centaines milliers de messages qui ont déferlé en quelques heires, et dans lesquels s’entremêlent tristesse, colère mais aussi des appels à la solidarié, en faisant une nouvelle fois la démonstration que le Web est plus fort que la haine. « Force à nous tous... Nous n'avons pas peur ! », invective un internaute.

« Contactez vos proches via les réseaux sociaux en premier », recommandait cependant hier dans la matinée le Centre de crise belge en activant en urgence son compte Twitter sur lequel sont diffusées en permanence des informations utiles à la population.

Avec ce message les autorités ont réussi à désengorger les réseaux de téléphones mobiles saturés par les appels vocaux et dont plusieurs menaçaient de tomber.

Et spontanément, les mots clefs #PorteOuverte et #OpenHouse ont resurgi. Ce dispositif en ligne a permis aux Bruxellois et autres voyageurs bloqués dans la capitale de trouver un abri de fortune chez l’habitant.

Par ailleurs, un réseau de covoiturage gratuit s’est mis en place sur Twitter avec le mot dièse #BrusselsLift. Facebook a également activé dès mardi matin sa plateforme « Safety Check » permettant aux internautes de se signaler en sécurité auprès de leurs proches.

Les mots clefs #Zaventem, #Maelbeek, #Bruxelles, #Belgique, ou encore #PrayForBelgium rassemblent aujourd’hui des millions d’internautes. Des personnalités ou de simples anonymes sur la Toile qui ont décidé de s’unir contre une poignée d’extrémistes dont la folie meurtrière a endeuillé ce mardi la Belgique, et, une fois de trop… le monde.

Partager :