Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
A Idomeni, environ 200 Syriens et Irakiens ont manifesté calmement ce samedi, ils demandent la réouverture de la frontière. Sur place, encore 12 000 personnes attendent dans la boue après les pluies des derniers jours.
La police a distribué des feuilles volantes en arabe, pachto et farsi. Le gouvernement demande aux réfugiés d'être coopératifs avec les autorités grecques et de se rendre dans les camps ailleurs en Grèce. Il explique que le pays fournira hébergement, nourriture et soins médicaux.
Mais pour Babar Baloch, porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), il est difficile de les convaincre. Ces derniers jours, 200 candidats au programme de relocalisation environ, ont été transportés dans des bus vers Athènes et Thessalonique. Ils vont attendre de pouvoir être envoyés dans d'autre pays européens et seront logés.
Selon Babar Baloch, le gouvernement aurait demandé à l'organisation intergouvernementale de ne plus faire de publicité pour ce programme pour l'instant. Le porte-parole du HCR a expliqué qu'il y a déjà 1 600 inscrits et que le gouvernement doit mettre en place un nouveau système avant de pouvoir accepter plus de candidats.