Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
Kourosh et son copain Ali ont 30 ans. Tous deux viennent de Chiraz en Iran. Ils sont arrivés à Berlin depuis 18 mois, mais n’ont trouvé ni logement, ni emploi.
« Je suis ingénieur agronome mais malheureusement il n'y a pas beaucoup de travail pour moi en Allemagne. Je voudrais commencer une formation professionnelle d'informaticien ou de mécatronicien parce que cela offre de bonnes chances de trouver un emploi en Allemagne », témoigne Kourosh.
Mais trouver une formation ne sera pas non plus chose aisée. Les entreprises allemandes cherchent à former les jeunes mais sont rebutées par les tracasseries administratives.
Parmi les stands, celui de Vodafone, le géant de la téléphonie mobile. « Nous avons mené quelque 100 entretiens jusqu'à présent. Je viens juste de parler avec deux candidats qui ont une expérience dans le secteur de la banque. Comme nous avons des postes à pourvoir dans le secteur des finances, ces deux candidats étaient très intéressants pour nous », explique Tanja Ostermann, chargée de recrutement pour Vodafone.
L’Allemagne est bien décidée à exploiter au mieux les compétences professionnelles des réfugiés. Le pays a besoin de main-d’œuvre qualifiée.