La Grèce adopte des mesures sociales anti-austérité

Le Parlement grec a adopté samedi 20 février une série de mesures sociales, notamment dans le domaine de la santé, afin de compenser quelque peu les conséquences du plan d'austérité imposé par les créanciers de la Grèce.

Les Grecs sans sécurité sociale parce qu'ils sont au chômage vont pouvoir disposer d'une couverture en matière de santé. Cela concerne 2,5 millions de personnes touchées par la crise économique.

Des soins gratuits sont également instaurés en faveur des populations les plus vulnérables, comme les enfants ou les handicapés.

Ces mesures sociales adoptées par le Parlement prévoient aussi la réorganisation du service public de la santé, un secteur particulièrement atteint par l'austérité budgétaire.

Ces dispositions constituent un programme parallèle promis par le gouvernement Tsipras pour améliorer la situation des Grecs, très dégradée par six ans de crise.

Le mécontentement monte dans l'opinion publique. Début février le gouvernement de gauche radicale Siriza a dû affronter une grève générale massive en protestation contre la réforme du système de retraites.

Exigée par les créanciers de la Grèce en contrepartie du plan d'aide de 86 milliards d'euros, cette réforme, destinée à économiser 1, 8 milliard d'euros par an, prévoit la réduction du montant des pensions et la fixation d'un minimum très bas.
 

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