Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Tudor Tepeneag
Malgré des différences d'approche, les 28 Etats membres de l'UE ont en commun un but très clair et unanime, répété dans ce sommet : endiguer le flux des migrants et reprendre le contrôle des frontières extérieures de l’Union.
Une source diplomatique française note qu’au-delà des différences de vue, relatives aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce but, la conclusion du Conseil est qu’il faut une solution européenne, c’est-à-dire coordonnée, et qui puisse préserver l’espace Schengen de libre circulation.
Nouveau conseil avec la Turquie en mars
Concernant la Grèce, qui était jusqu’à présent montrée du doigt pour ses faibles performances en matière d’enregistrement et de tri de migrants, les chefs d’Etat et de gouvernement ont noté d’une part la difficulté extrême de cette tâche.
Ils ont également salué les progrès enregistrés par les autorités d’Athènes avec l’aide de l’Union. Ainsi, le taux d’identification des migrants dans les « hotspots », les centres de tri, est passé de 10 % à plus de 70 %.
Mais le flux de migrants n’a pas diminué pour autant, d’où la nécessité de mettre en pratique la coopération avec la Turquie, y compris par des actions coordonnées dans le cadre de l’Otan. Les détails seront mis au point lors d’un nouveau Conseil au début du mois de mars, avec la participation de la Turquie.