Avec notre bureau de Bruxelles, Pierre Benazet
Le président du Conseil européen Donald Tusk a repris son bâton de pèlerin après sa grande tournée européenne de la semaine dernière. Après Paris et Bucarest hier, il a enchaîné ce mardi Athènes, Prague et Berlin. S’il a confié continuer à espérer un accord lors du sommet européen, il a toutefois évoqué un risque d’éclatement de l’UE.
Le Premier ministre britannique était pour sa part à Bruxelles pour rencontrer les chefs de file du Parlement européen, mais aucune percée n’apparaît encore. À l’issue de sa rencontre avec David Cameron, le président du Parlement européen Martin Schulz a même rappelé sur la question de la zone euro que le traité européen devait rester la base de tout, ce qui ressemble fort à une fin de non-recevoir pour une partie des demandes britanniques.
Tous multiplient les déclarations, comme le président de la Commission Jean-Claude Juncker qui a exclu ce mardi matin l’éventualité d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union.
Donald Tusk doit présenter un nouveau projet de compromis ce mercredi, mais pour les négociateurs européens et britanniques, la devise du moment est « rien n’est réglé tant que tout n’est pas réglé », preuve de l’absence d’accord pour l’instant.