Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
« Inévitable ». « Dire non n'était pas possible malheureusement bien que l'option militaire ait peu de chance de réussir et qu'il n'y ait pas de but politique clair ». Pour les médias allemands, Berlin ne pouvait pas ne pas exprimer sa solidarité à la France, mais l'enthousiasme n'est pas de mise.
Troisième mission militaire de la Bundeswehr
L'Allemagne veut envoyer une frégate en Méditerranée pour protéger le porte-avions Charles de Gaulle. Les avions de reconnaissance Tornados très performants ainsi que les images d'un satellite franco-allemand doivent assister les forces françaises pour mieux déterminer les cibles à atteindre sur le terrain. Enfin, une station-service volante, un Airbus A310, doit ravitailler les avions de combat français en vol. Cet appareil est homologué pour les Rafale et les Mirage ce qui n'est pas le cas de son homologue américain.
Après le Kosovo et l'Afghanistan, il s'agit de la troisième mission militaire offensive de la Bundeswehr qui devra être approuvée par le Parlement. Une formalité en raison de la majorité écrasante de la grande coalition droite-gauche.