L’entretien s’inscrit dans l’action diplomatique de François Hollande, qui veut convaincre ses partenaires internationaux de participer au combat visant à éliminer l’organisation Etat islamique. Le président français œuvre pour la mise sur pied d’une coalition internationale élargie contre les jihadistes en Syrie et en Irak.
La Grande-Bretagne participe déjà aux raids de la coalition anti-Daesh en Irak. David Cameron est favorable à l’élargissement de ces frappes à la Syrie, mais se heurte à de fortes résistances au sein du Parlement.
Cela dit, l’opposition travailliste vient de signaler qu’elle était prête à examiner d’éventuelles frappes en Syrie. Elle réagit ainsi sans doute à la récente résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui invite tous les pays qui en ont les capacités à se joindre à la lutte contre Daesh, et autorise l’emploi de « toutes les mesures nécessaires » pour le faire.
Sur le plan intérieur, le Royaume-Uni vient d’annoncer une augmentation de son budget du contre-terrorisme de 30%.