« Le texte comporte de puissants garde-fous. ll ne s’agit pas, précise Theresa May, de limiter le cryptage des données ni d’autoriser la consultation de l’historique des connexions internet d’un particulier ». Une mesure pourtant réclamée par les forces de l’ordre.
La loi autorisera seulement les services de renseignement à intercepter les communications, à condition d’avoir un mandat et ces services n’auront accès au contenu qu’à condition de disposer d’un second mandat. Les opérateurs internet devront conserver les échanges ainsi que l'activité des utilisateurs sur les réseaux sociaux pendant un an. « La loi offrira un cadre légal moderne, plus clair et plus compréhensible », conclut la ministre de l’Intérieur.
Confrontées à une augmentation de la menace terroriste au Royaume-Uni, les autorités veulent faire face à la « manière sophistiquée, dit-elle, avec laquelle le groupe Etat islamique a recours aux nouvelles technologies » et utilise « toute une panoplie des moyens de communication modernes pour diffuser son message de haine ».