Après la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, la Pologne bascule dans le camp des Etats européens eurosceptiques et anti-immigration. Le prochain gouvernement polonais dirigé par le parti Droit et Justice (PiS) va à son tour s'opposer à l'accueil des réfugiés et chercher à réduire le pouvoir des institutions européennes.
Le Royaume-Uni, au bord du Brexit, la sortie de l'Union européenne, a désormais un nouvel allié pour réformer les traités. Le Premier ministre britannique David Cameron doit obtenir des concessions de l'Union européenne pour convaincre les électeurs britanniques de ne pas voter en faveur du Brexit en 2017.
Le parti de Jaroslaw Kaczynski, qui a fait campagne pour défendre les intérêts des mineurs polonais, compte de son côté sur le soutien des conservateurs britanniques dans les négociations sur le climat. Le PiS veut que le charbon reste la principale source d'énergie en Pologne.
Enfin, le gouvernement polonais sera dans une posture de défiance vis-à-vis de la Russie. Un programme qui risque d'exacerber les tensions avec Bruxelles, Berlin et Moscou.