Migrants, réfugiés: le nouveau plan grec à l'approche de l'hiver

L'Europe va construire 100 000 places d'accueil pour les réfugiés sur la route des Balkans, celle qu'ils empruntent pour rejoindre le nord de l'Europe. C'est ce qu'ont décidé les chefs d'Etat et de gouvernement européens lors d'un mini-sommet. La Grèce doit créer environ 50 000 places. Alors que l'hiver approche, le gouvernement travaille dans l'urgence.

Avec notre correspondante à Athènes,  Charlotte Stiévenard

Avec le système européen des relocalisations de réfugiés, la Grèce va devoir en héberger le temps qu'ils soient envoyés dans d'autres Etats membres. Le ministre grec de l'Immigration, Yannis Mouzalas, s'est félicité de ne pas avoir à créer de prisons.

Le pays va donc trouver d'une part 20 000 places dans des logements. Et ce avec le financement de l'Union européenne, et surtout l'assistance technique et financière des Nations unies.

De l'autre, il compte créer 27 000 places dans des camps : les centres d'enregistrement et de tri sur les îles, les fameux « hotspots », mais aussi un ou plusieurs camps à Athènes et au nord de la Grèce.

Pour ça par contre, le gouvernement devra compter sur ses propres moyens, même s'il a aussi demandé l'aide de l'Union européenne. Quelque 70 000 réfugiés devraient être relocalisés depuis la Grèce vers d'autres Etats membres.

C'est donc plus que l'hébergement prévu, mais le gouvernement grec espère que la procédure sera assez rapide pour permettre un roulement. Pour l'accueil de ceux qui ne pourront pas être envoyés légalement vers d'autres pays, le flou persiste et l’hiver approche.

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