Moteurs diesel truqués: le siège de Volkswagen perquisitionné

Le scandale Volkswagen se poursuit. Trois semaines après la révélation du scandale, où l’on apprenait que la firme allemande avait utilisé des logiciels pour truquer les tests antipollution sur ses véhicules diesels, des perquisitions ont été menées au siège du groupe en Allemagne pour identifier les coupables.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

Trois procureurs, cinquante policiers. Le siège de Volkswagen et différents appartements privés de responsables du constructeur automobile ont été perquisitionnés. L'opération d'ampleur menée ce jeudi le confirme : le scandale d'ampleur qui frappe la société n'en est qu'à ses débuts. Des documents et des supports informatiques ont été saisis d'après la justice afin d'identifier les personnes responsables impliquées dans le trucage de onze millions de véhicules pour améliorer leurs tests antipollution.

Par ailleurs, le patron de Volkswagen aux Etats-Unis a également été auditionné devant le Congrès américain. Il a déclaré avoir été mis au courant de l'utilisation des logiciels truqueurs à la mi-septembre, un peu avant la révélation du scandale.

Seuls quelques salariés impliqués ?

Un porte-parole de Volkswagen a déclaré que l'entreprise collaborerait sans restriction avec la justice estimant que la société souhaitait également tirer au plus vite l'affaire au clair et savoir qui était responsable de ces pratiques. Le parquet a ouvert une enquête contre X. De son côté, Volkswagen a déposé plainte.

Mercredi, le nouveau PDG Matthias Müller a estimé dans une interview que seuls quelques salariés étaient impliqués citant « quelques développeurs ». Quatre personnes ont été suspendues par la direction de l'entreprise. Matthias Müller a précisé dans ce même entretien que le rappel des onze millions de véhicules concernés devrait débuter en janvier prochain pour s'achever fin 2016.

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