Le contrôle des capitaux a été instauré pour stopper l'hémorragie financière qui s'était emparée du pays fin 2014, et qui a pris des proportions incontrôlables avec un bras de fer entre le premier gouvernement Tsipras et les créanciers de la Grèce.
Rien qu'en janvier, près de 13 milliards d'euros sont partis du pays. L'instauration du contrôle fin juin a divisé ce flux par dix. Mais ce n'est qu'en septembre que le solde est devenu à nouveau positif, avec 449 millions d'euros rentrés au pays. D'où cet assouplissement.
Parmi les mesures les plus spectaculaires, celle-ci : si un ménage rapatrie en Grèce de l'argent placé à l'étranger, il pourra en retirer 10 %, alors que pour les autres la limite de retrait hebdomadaire reste fixée à 420 euros. Et quant aux investisseurs, ils retrouvent la possibilité de placer à l'étranger des revenus de dividendes ou de vente d'actions.
Cet assouplissement est salué par le président de la Fédération des commerçants. Mais ce n'est pas suffisant pour Vassilis Korkidis, qui réitère sa demande d'une hausse du plafond des retraits pour les entreprises.