Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Les îles grecques de Lesbos, Kos et Leros vont accueillir ce qu'on appelle des « hotspots ». Ce sont des centres installés là où arrivent les migrants, financés par l'Union européenne. Ils permettront donc de les accueillir de façon plus organisée, mais aussi de faire le tri entre ceux qui viennent en Europe pour des raisons économiques et ceux qui fuient la guerre.
Les premiers seront renvoyés tandis que les seconds seront orientés vers la procédure d'asile. Pour la gestion de ces centres, les Grecs seront assistés par les Européens. Sur place, on trouvera donc les agences Frontex pour la surveillance des frontières, Eosa pour l'asile et Europol pour la police.
Selon le responsable du service grec de premier accueil Alexandre Arvanitidis, ils devraient être ouverts courant octobre, tandis que la procédure a déjà débuté sur une des îles, celles de Lesbos. Il s'agit d'aider la Grèce à gérer les arrivées, car ce pays est devenu la principale porte d'entrée des migrants en Europe, devant l'Italie.
Depuis le début de l'année, plus de 300 000 personnes ont accosté sur les îles grecques, un voyage dangereux dans de petites embarcations depuis la Turquie.