Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
Les pays favorables aux quotas proposés par la Commission européenne continuent d’afficher leur espoir de répartir la totalité de ces 120 000 réfugiés. C’est en tout cas ce que vient de déclarer Jean Asselborn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dont le pays exerce la présidence semestrielle de l’Union.
Il reconnaît toutefois que les idées initialement mises sur la table par la commission ne seront sans doute pas adoptées telles qu’elles. Ce qui laisse présager un abandon effectif d’un système obligatoire tel qu’il était conçu au départ.
Depuis hier matin, les ambassadeurs des 28 négocient sans discontinuer pour trouver un compromis. Tout comme a tenté de le faire Jean Asselborg en allant hier rencontrer à Prague les pays d’Europe centrale.
On ne semble cependant pas prêt de voir une solution unanime, bien que tous affirment vouloir chercher un consensus. Il est probable que si des désaccords persistent le projet sera soumis au vote à la majorité et donc cette répartition s’imposera au groupe des pays réticents. Libre à eux ensuite de se mettre en contravention avec la règle par la suite. La République tchèque a par exemple à nouveau repoussé le principe des quotas.
Il semble en revanche que l’idée d’imposer des sanctions financières à ceux qui s’opposeraient aux quotas a été pour l’instant écartée.