Représailles de l'armée turque contre des positions du PKK

A deux mois d’élections législatives anticipées, la Turquie se retrouve en état de guerre contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK. L'armée turque a confirmé dans la nuit l’embuscade qui avait visé dimanche en fin d’après-midi un convoi militaire dans la région montagneuse de Daglica, près de la frontière irakienne. L'armée turque a annoncé ce lundi que seize soldats avaient été tués dans l'attaque de dimanche. De son côté, le gouvernement turc a  bombardé des cibles kurdes ce lundi 7 septembre.

Ce lundi, des chasseurs F16 et F4 de l'armée turque ont bombardé treize cibles liées aux séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Par ailleurs, des unités des forces spéciales ont été acheminées par hélicoptères dans les environs de Daglica, un secteur montagneux de la province d'Hakkari (sud-est), située à proximité de la frontière irakienne, où les combats se poursuivaient lundi.

Ces frappes représentent la réponse du gouvernement turc aux attaques revendiquées par le PKK dimanche 7 septembre. Selon l’état-major turc, deux véhicules blindés ont été gravement endommagés par des engins explosifs placés sur une route. Le gouvernement reste muet sur les pertes de l’armée.

En revanche, dans un communiqué publié par sa branche militaire, le PKK affirme avoir tué quinze soldats turcs dans ce qu’il appelle « un acte de sabotage et plusieurs attaques ». Le bilan n’a pas pu être vérifié de source indépendante. S’il se confirme, il s’agira de l’attaque la plus meurtrière commise par le PKK contre les forces turques depuis la fin, en juillet, du cessez-le-feu proclamé en 2012 par le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le dernier décompte du PKK ferait état de la mort de 31 soldats turcs, entre l'attaque de dimanche et les combats qui ont suivi.

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