Alors que la température continue de grimper, les négociateurs peinent à se mettre d’accord. Les co-présidents de la conférence avaient pourtant préparé un texte plus clair et plus court, mais si les discussions ont permis de clarifier les positions des Etats, les sujets de fond n’ont jamais vraiment été abordés.
Néanmoins, certains sujets délicats, comme la compensation des dommages climatiques par les pays riches envers les pays pauvres, ont avancé. Un délégué américain a notamment suggéré que ces compensations soient intégrées dans le futur accord.
Des progrès encore insuffisants
Mais pour le représentant du Pérou, pays qui a présidé la COP20, nous sommes à 3 mois de la conférence de Paris et les progrès sont très insuffisants. « On ne juge pas de la qualité d’un travail sur sa rapidité, mais sur son résultat. », a toutefois déclaré Christiana Figuérès, la secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur le changement climatique.
La France demeure très engagée
Du côté français, l’ambassadrice pour le climat Laurence Tubiana reste optimiste. « On a maintenant une image complète des différentes positions des Etats, il reste à assembler les pièces du puzzle », a-t-elle conclu.
La prochaine session de négociations aura lieu en octobre, mais d’ici-là, la présidence française, qui veut faire avancer l’accord, a déjà programmé des rendez-vous intermédiaires avec les ministres.