Un premier accord avait été signé il y a moins d'un an. En septembre 2014, le Royaume-Uni s'était engagé à verser 15 millions d'euros pour sécuriser le port de Calais et éviter que les migrants ne rejoignent ses côtes. Des barrières hautes de plusieurs mètres ont été construites.
Impossible de les franchir. Ces dernières semaines, les migrants se sont donc reportés vers le site d'Eurotunnel. Chaque nuit, ils ont été plusieurs centaines à tenter de pénétrer dans la zone. Le 2 août dernier, les Britanniques ont débloqué 10 millions d'euros supplémentaires. Cette fois pour renforcer la surveillance du tunnel sous la Manche.
D'après les termes du nouvel accord franco-britannique qui doit être signé ce jeudi, cette surveillance sera encore améliorée à Calais. Le ministère de l'Intérieur annonce également que les polices françaises et britanniques travailleront davantage ensemble dans le démantèlement des filières de passeurs. Enfin, les deux pays promettent de ne pas oublier le côté humanitaire de la question et jurent vouloir renforcer le dispositif d'accueil des 3 000 migrants présents dans la ville.