A partir du 1er juillet prochain, une petite équipe d'une quinzaine de policiers européens aura pour mission de traquer la présence de l'organisation Etat islamique et d'autres groupes jihadistes sur les réseaux sociaux.
En annonçant cette nouvelle, le patron d'Europol, Rob Wainwright, s'est refusé à citer explicitement Facebook ou Twitter, mais il est de notoriété publique que ces réseaux sociaux véhiculent la propagande des groupes radicaux encourageant par exemple les internautes à passer du cyberjihad au champ de bataille.
Selon l'Office européen de police criminelle, chaque jour environ 100 000 tweets seraient liés au groupe Etat islamique. Face à cette production colossale, les policiers d'Europol auront pour mission d'identifier les comptes Facebook, Twitter ou autres qui diffusent les messages jihadistes. Ils en demanderont ensuite la fermeture qui sera effective « quelques heures » seulement après un signalement.