Au G7, la France veut un signal fort sur la question du climat

La petite ville de Krün, à une centaine de kilomètres de Munich, accueille un sommet du G7 qui s'achève ce lundi. Dimanche, dette de la Grèce et sanctions contre la Russie dans le dossier ukrainien étaient au menu. Et la ligne directrice, c'est le front commun. Aujourd’hui, place au climat. La séance de travail sera même ouverte par le président français qui accueillera en fin d'année la COP 21 à Paris.

Avec notre envoyé spécial à Krün, Achim Lippold

Le climat c’est « la » priorité pour la France, qui redoute un échec de la grande conférence organisée à Paris à la fin de cette année. François Hollande veut obtenir de ses partenaires du G7 un engagement ferme à la fois sur la réduction du gaz à effet de serre et le financement. Les pays industrialisés doivent montrer l’exemple, tracer le chemin, dit-on dans l’entourage du président français.

Sinon comment convaincre les pays en voie de développement de lutter eux aussi efficacement contre le réchauffement climatique ? Ce message s’adresse au Canada et au Japon. La France estime que les ambitions affichées par ces deux pays sont trop frileuses. Hier, François Hollande a rappelé au Premier ministre japonais Shinzo Abe que la contribution de son pays était « attendue ». L’objectif c’est que le G7 envoie un signal fort en faveur du climat, à six mois de la Conférence de Paris.

L’Afrique à la table

Egalement au programme de ce lundi, l’aide au développement. Plusieurs pays africains sont invités à se joindre au G7, notamment le Sénégal, la Tunisie ou encore le Nigéria. La venue du président Muhammadu Buhari est ainsi très attendue. Il s’agira de son premier déplacement en Europe.

L’ancien général souhaite que les dirigeants présents en Allemagne aident son pays à relancer la croissance économique, mais il sera également question de lutte contre le terrorisme islamique. Un sujet abordé en fin de matinée en présence également du premier ministre irakien, Haïder al-Abadi.

Partager :