Avec notre envoyé spécial à Sarajevo, Antoine-Marie Izoard
Depuis le palais présidentiel de Sarajevo, le chef de l'Eglise catholique a appelé la Bosnie-Herzégovine ainsi que l'ensemble de la communauté internationale à s'opposer à la barbarie et aux violences toujours plus féroces en s'inspirant des valeurs fondamentales de l'humanité pour construire et pardonner.
Egalité des citoyens
Dans son premier discours sur le sol bosnien, devant les autorités civiles et le corps diplomatique, le pape François a plaidé pour l'égalité effective de tous les citoyens, qu'ils soient Bosniaques musulmans, Serbes orthodoxes ou Croates catholiques. Il a aussi donné un coup de main au pays en soutenant que la Bosnie-Herzégovine faisait partie intégrante de l'Europe, alors que le pays est candidat à l'entrée dans l'Union européenne.
Une messe devant plus de 50 000 fidèles
Un peu plus tard, c'est dans le stade olympique de Sarajevo - comme Jean-Paul II avant lui il y a 18 ans - que le pape François a célébré la messe, devant plus de 50 000 fidèles.
Sur fond de tensions communautaires persistantes dans le pays mais surtout face à une sorte de troisième guerre mondiale en morceaux, il a fustigé ceux qui veulent encore aujourd'hui créer et attiser un « climat de guerre » en affrontant cultures et civilisations, ou encore ceux qui spéculent sur les guerres pour vendre des armes.