Lueur d'espoir dans les négociations sur la dette grecque

Les discussions entre la Grèce et ses créanciers, Européens et Fonds monétaire international (FMI), sont reparties dans le bon sens les 2 et 3 mai, après l'échec de l'Eurogroupe de Riga le 24 avril. Des désaccords restent à surmonter mais l'ambiance a, de toute évidence, radicalement changé.

L'horizon s'éclaircit pour la Grèce. Les discussions qui se sont déroulées durant le week-end du 2 mai au sein du groupe de Bruxelles ont permis, de l'avis général, de progresser vers un accord entre Athènes et ses créanciers.

On attribue volontiers ce climat de détente à la mise à l'écart du bouillant ministre des Finances Yanis Varoufakis, et son remplacement comme coordinateur des négociations par le vice-ministre des Affaires étrangères Euclidès Tsakalotos. La Grèce espère bien qu'à l'issue des discussions, mercredi 6 mai, les progrès réalisés permettront, enfin, d'envisager le versement des sept milliards d'euros d'aide financière tant attendus.

Pour autant, il reste beaucoup d'obstacles à franchir. Des réformes exigées par l'Union européenne et le FMI sont très difficilement acceptables par le gouvernement de gauche radicale au pouvoir à Athènes. Une libéralisation du marché du travail facilitant les licenciements et la suppression des conventions collectives, ainsi qu'une nouvelle réduction du montant des retraites constituent toujours pour les Grecs des lignes rouges à ne pas franchir.

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