En matière de corruption, les Bulgares ne font pas confiance à leurs dirigeants. 80% d’entre eux souhaitent ainsi que le système de contrôle européen sur les dépenses publiques soit maintenu, voire intensifié. La situation est-elle plus rose chez le voisin roumain ? Vu de Sofia, les efforts faits par Bucarest pour assainir la classe politique pourraient servir d’exemple dans la lutte contre les malversations financières au sein du pouvoir.
• Lutte contre la corruption : Roumanie qui rit, Bulgarie qui pleure ?
• Bulgarie : l’État est démuni face aux intempéries
Déçu par les querelles entre Serbes, Radomir Počuča, parti se battre aux côtés des forces pro-russes dans les « Républiques populaires » de Donetsk et Lougansk, était sur le point de quitter le pays. Il a été arrêté la semaine dernière par ses compatriotes de son unité de « hussards ». Un symbole des dissensions qui divisent les volontaires serbes en Ukraine.
• Zizanie et règlements de comptes chez les volontaires serbes en Ukraine
• Dossier : Ukraine : le spectre de la guerre inquiète les Balkans
La petite république sécessionniste à l’est de la Moldavie s’apprête-t-elle à mordre la main qui la nourrit ? Depuis que la crise a imposé à Moscou de revoir ses priorités économiques, la Transnistrie, délaissée, semble prendre goût au volte-face. Une situation qui pourrait profiter à Bruxelles.
• Moldavie : lâchée par la Russie, la Transnistrie se rapproche de l’UE
• Dossier : La Moldavie s’inquiète des appétits russes : après l’Ukraine, la Transnistrie ?
« L’autoroute de la Nation », qui doit relier à terme le nord de l’Albanie, à la frontière serbo-kosovare, va coûter près d’un milliard d’euros. Un chantier pharaonique confié à un conglomérat turco-américain. L’exemple même du néocolonialisme US qui règne au Kosovo. Sans oublier les conditions de travail dignes du bagne réservées aux employés.
• Kosovo : « l’Autoroute de la nation », symbole du néocolonialisme américain
• Dossier : Autoroute Tirana-Pristina : « la route de la Grande Albanie » ?
Le gouvernement grec fait adopter mercredi dernier sa première loi contre l’extrême pauvreté. Ce paquet de mesures visant à parer à la crise humanitaire qui frappe le pays a été voté à la majorité, mais n’a pas manqué de faire grincer des dents à Bruxelles.
• Grèce : la priorité du gouvernement Syriza, lutter contre la pauvreté
• Dossier : Grèce : Syriza face au mur de l’austérité et de l’intransigeance allemande
Autrefois, des milliers de Croates vivaient au Kosovo, à Janjevo et dans la région de Letnica. Depuis 1999, des centaines sont réfugiés en Croatie. Si Franjo Tuđman leur avait promis des maisons, depuis, les Croates du Kosovo ont été oubliés par tous les gouvernements successifs. Ils devraient être enfin relogés, mais beaucoup vivent toujours à la limite de l’extrême pauvreté.
• Croates du Kosovo : ces réfugiés que Zagreb a oubliés
• Croatie : la valse des démissions se poursuit au sein du gouvernement
Après la reprise du dialogue sous l’égide de l’UE début février, la Serbie et le Kosovo ont siégé autour de la même table lors du sommet des Balkans occidentaux organisé mercredi 25 mars à Pristina. Une réunion qui visait à renforcer la coopération régionale en termes d’infrastructures, vitales pour le développement économique des Balkans.
• Coopération régionale : retrouvailles à Pristina pour la Serbie et le Kosovo
• Dossier : Reprise du « dialogue » sur le Kosovo : accord sur le système judiciaire
Cette année, la Bosnie-Herzégovine commémore le vingtième anniversaire du massacre de Srebrenica pendant lequel périrent entre 6 et 8 000 hommes. L’ancien président américain Bill Clinton, en fonctions à l’époque, a confirmé sa présence lors des cérémonies le 11 juillet prochain. Barack Obama n’a pas donné sa réponse.
• Srebrenica 2015 : Bill Clinton fera le voyage des commémorations du 20e anniversaire
• Dossier : 11 juillet 1995 : la Bosnie-Herzégovine et la mémoire du massacre de Srebrenica
À Sarajevo, l’Holiday Inn est une icône en péril. Mis en faillite par la justice bosnienne en juin 2014, l’hôtel est pris dans un imbroglio juridique qui semble insolvable. Pour l’instant, la situation profite à l’homme d’affaires Alen Čengić qui a repris la gestion en totale illégalité. Sa première décision : licencier la moitié du personnel. La chronique d’une fin annoncée ?
Bosnie-Herzégovine : la longue descente aux enfers de l’Holiday Inn
Tirana a bien changé depuis la chute du communisme en 1991. En moins de 25 ans, sa population a presque été multipliée par quatre, passant d’un peu plus de 200 000 à près de 800 000 selon les estimations hautes. Une croissance exponentielle qui a relégué les plus pauvres loin en périphérie. Avec la bénédiction du pouvoir, relais des desiderata de la bourgeoisie locale.
Albanie : comment Tirana se débarrasse des pauvres pour faire de la place aux riches
Avant, c’était Jugoton. Depuis 1992, c’est Croatia Records. Le plus grand label croate devrait bientôt être racheté par le N°1 mondial de l’industrie du disque, Universal, qui lorgne sur son catalogue. Seulement, personne ne sait à qui appartient vraiment l’entreprise... Sans compter les liens de certains de ses dirigeants avec les cercles nationalistes. Comment en est-on arrivé là ?
Musique : Croatia Records, l’industrie du spectacle au service du pouvoir
Pour la nouvelle chef de l’État croate, le maréchal Tito n’était qu’un « dictateur communiste sanguinaire », comme elle n’a eu de cesse de le répéter tout au long de la dernière campagne électorale. Une fois ses fonctions prises, elle a donc tout naturellement fait retirer le buste de l’ancien dirigeant yougoslave du Pantovčak, le palais présidentiel croate.
Croatie : Kolinda Grabar-Kitarović fait retirer le buste de Tito du palais présidentiel