Dans une salle bondée, l'institution internationale a tendu la main à la Grèce sur de nombreux fronts. Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, a égrainé la liste des défis qui attendent le gouvernement Tsipras : « Nous avons discuté des moyens de mener des réformes significatives pour aider la Grèce à améliorer sa fiscalité, son administration publique, sa sécurité sociale, ses mécanismes anti-corruption, sa concurrence, son marché du travail et sur bien d'autres domaines. La Grèce doit mener toutes ces réformes. »
Le Premier ministre grec a expliqué que cinq années de déclin social avaient laissé le pays dans un état économique désespéré. « Il est absolument vital que la dette de la Grèce soit restructurée. Cela rendrait le pays solvable et ferait baisser de manière spectaculaire le taux d'intérêt à dix ans, afin que nous puissions nous financer sur les marchés. Notre tâche n'est pas de réformer la Grèce, mais c'est de transformer la Grèce », a déclaré Alexis Tsipras.
En acceptant l'aide de l'OCDE, Alexis Tsipras dit espérer convaincre ses partenaires de sa bonne volonté.