Avec notre bureau de Bruxelles,
Sur la liste figurent de nombreux prétendus ministres des républiques autoproclamées de Lougansk ou Donetsk, ainsi que des commandants de milices pro-russes. Au total, 151 personnes sont désormais sous le coup de sanctions européennes ainsi que 37 entités. En effet, ce nouveau train de sanctions touche également neuf unités paramilitaires, et notamment la garde nationale cosaque, le bataillon de la Mort, la brigade Prizrak et le bataillon Sparte.
Pour le ministère russe des Affaires étrangères, ces nouvelles sanctions européennes sont « incohérentes et illogiques » et la Russie accuse l’UE « d’introduire de nouvelles restrictions antirusses à chaque fois qu’il y a un espoir de régler la crise ukrainienne ». Parmi les 19 personnes interdites depuis ce lundi de visa pour l’UE et dont les avoirs en Europe sont gelés, figurent cinq russes accusés de soutenir les séparatistes ukrainiens, voire le déploiement de troupes. Parmi eux, deux vice-ministres de la Défense, un chef d’état-major et deux députés de la Douma.
Malgré la signature des accords de Minsk jeudi, le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, avait affirmé que l’Europe avait une confiance limitée dans la bonne volonté de Vladimir Poutine. Les Européens ont donc décidé d’appliquer ces sanctions dont le principe avait été décidé après la mort de 30 civils il y a deux semaines dans les bombardements de Marioupol. Le but est de maintenir la pression de manière à pousser la Russie à mettre en œuvre les accords.