Le ministre des Finances grec est reçu dimanche par son homologue Michel Sapin. Celui-ci verrait bien la France dans le rôle de trait d'union entre la Grèce, qui demande du temps pour respirer, et l'Allemagne, campée sur son exigence de voir Athènes respecter ses engagements.
Et cela afin de faciliter un dialogue qui s'annonce difficile sur un allégement de la dette grecque, soit actuellement 320 milliards d'euros. Yanis Varoufakis doit également se rendre à Londres lundi et mardi à Rome pour y chercher des alliés à sa cause. De son côté, le Premier ministre Alexis Tsipras sera lui aussi à Paris mercredi après être passé par l'Italie.
La tournée européenne des principaux dirigeants grecs ne passe pas, on l'aura remarqué, par Berlin. Toutefois, le gouvernement grec qui avait déclenché des protestations en Europe, et particulièrement en Allemagne, après des propos peu aimables envers la troïka, a tenté de calmer le jeu en se déclarant persuadé de trouver bientôt une solution profitable à la Grèce comme à l'Europe dans son entier.
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