Avec notre bureau à Bruxelles
Les 28 ont en quelque sorte décidé de sanctions a minima car pour ce qui est de nouvelles sanctions économiques comme celles initiées en août pour la première fois contre la Russie, le principe en a été écarté quasiment par tous. Seuls les partisans de la ligne dure vis-à-vis du Kremlin les auraient soutenues.
On peut compter parmi eux le président du Conseil européen Donald Tusk qui demande aux 28 de fonder leur politique sur des faits et non sur des illusions. Il y a aussi entre autres la Pologne, la Lituanie ou la Lettonie qui occupe la présidence tournante de l’UE et qui est à l’origine de cette réunion.
En revanche, certains pays comme l’Autriche, la République tchèque et la Slovaquie se sont montrés sceptiques quant à l’utilité des sanctions et de son côté, le nouveau gouvernement grec les a quasiment condamnées par avance, préférant « œuvrer à empêcher la fracture entre UE et Russie ».
Il s’agit donc de sanctions qui ressortent de l’arsenal classique des Européens, à savoir le gel des avoirs détenus en Europe et l’interdiction de visa. De nouveaux noms de Russes et de séparatistes ukrainiens devront être ajoutés à la liste existante et l’échéance de celle-ci sera repoussée jusqu’à septembre.