Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Le prince Andrew a beau avoir écourté brutalement ses vacances au ski en Suisse pour se réfugier dans sa propriété à Windsor, la presse britannique n’est pas prête de lâcher sa proie royale. Les accusations d’abus sexuel sur mineure portées par une jeune femme à l’encontre du duc d'York s’étalent encore à la une dans tous les journaux.
Son ex-épouse Sarah Ferguson est venue à son secours et affirme aux journalistes qu’Andrew est le meilleur homme qui soit. Mais de la part de celle qui a elle-même souvent défrayé la chronique pour ses frasques avec d’autres hommes, l’argument a du mal à porter.
D’autant que des soi-disant proches des York n’hésitent pas maintenant à expliquer que le prince Andrew a toujours été connu pour ses choix douteux en matière d’amitiés, son penchant pour femmes, sa naïveté, et son arrogance. Le duc d'York, surnommé « Randy Andy », « Andy le tombeur », aurait ainsi été le jouet du milliardaire américain au cœur du scandale, Jeffrey Epstein, et Ghislaine Maxwell, la fille du défunt magnat de la presse Robert Maxwell.
Désargenté, le prince Andrew semble avoir profité de leurs largesses et de leurs propensions à recruter une armée de jeunes femmes pour agrémenter leurs séjours de luxe. Tout cela fait désordre, et a conduit Buckingham Palace à monter au créneau pour démentir ses accusations. Mais les avocats d’Andrew sont conscients que ses assurances sont bien insuffisantes et disent activement préparer la défense du prince Andrew.