Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.
Plusieurs milliers d’étudiants ont défilé dans les rues de Skopje mercredi pour dénoncer la réforme des examens universitaires du gouvernement. Un immense cortège qui rassemblait toute la jeunesse macédonienne, unie au-delà des querelles ethniques contre la corruption et le népotisme qui gangrènent la Macédoine.
- Kosovo : la « coalition des ennemis » au pouvoir ou le grand paradoxe occidental
- Kosovo : le chef du SHIK prend les commandes du Parlement
Après six mois de crise politique, le Kosovo a finalement accouché d’une « coalition des ennemis » réunissant le PDK du Premier ministre sortant Hashim Thaçi et la LDK du nouveau Premier ministre, Isa Mustafa. Un gouvernement constitué sous pression des Occidentaux, qui maintiennent ainsi au pouvoir des élites qui risquent de se retrouver devant le tribunal spécial sur les crimes de guerre, dont la création est elle aussi souhaitée par Bruxelles et Washington.
L’élection du prochain président croate aura lieu le 28 décembre, mais à peine trois candidats se présentent face au chef de l’État sortant. La faute à un système qui favorise les grands partis et limite la représentation. D’où, notamment, la désaffection des citoyens pour la politique.
- Bosnie-Herzégovine : les représentants de l’UE à Sarajevo pour relancer l’intégration
- Bosnie-Herzégovine : l’UE essaie de sauver le processus d’intégration
La haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et la sécurité, Federica Mogherini, et le commissaire à l’intégration, Johannes Hahn, étaient vendredi à Sarajevo pour rencontrer les dirigeants politiques bosniens. Objectif : relancer le processus d’intégration de la Bosnie-Herzégovine, aujourd’hui au point mort.
- Grèce : Nikos Romanos, le jeune prisonnier libertaire, interrompt sa grève de la faim
- Émeutes en Grèce : nuit de violences à Athènes et Thessalonique
Le Parlement grec a amendé mercredi une loi, permettant désormais aux détenus de poursuivre leurs études en dehors de leur lieu de détention mais avec un bracelet électronique. Nikos Romanos, qui avait entamé une grève de la faim le 10 novembre pour protester contre l’interruption de ses études en détention, a recommencé à s’alimenter. L’affaire avait pris une ampleur nationale dans le pays.
- Russie, UE, Kosovo : la Serbie ne sait plus à quel saint se vouer
- Lâchée par la Russie, la Serbie va-t-elle se tourner vers l’UE ?
Prise entre le marteau russe et l’enclume européenne, la Serbie ne sait plus quelle direction prendre. Ce week-end, le président Nikolić a assuré que la reconnaissance du Kosovo était un préalable à l’intégration, avant d’être désavoué par son Premier ministre.
Cela fait maintenant plus de 15 jours que 300 réfugiés syriens campent devant le Parlement grec pour dénoncer leur traitement par les autorités. « Nous ne voulons pas devenir un fardeau », clament-ils. Un vaste mouvement de solidarité s’organise pour leur venir en aide. Reportage au cœur d’un drame post-moderne.
Après avoir validé une reconnaissance « provisoire » au Kosovo en octobre, le CIO vient de la voter définitivement. Une décision « historique » pour Pristina. Les athlètes kosovars pourront participer aux JO 2016 de Rio.
Le Parti démocratique refuse de siéger au Parlement depuis près de six mois, dénonçant la politique de la majorité socialiste. Problème : selon la Constitution, tout député absent plus de six mois sans justification est automatiquement exclu. Que va décider le parti de Sali Berisha ?
Coup de tonnerre dans le monde du football roumain : la justice a décidé d’interdire au Steaua Bucarest d’utiliser son nom. En cause, une plainte du ministère de la Défense qui assure que le club utilise illégalement cette appellation depuis 2004. Comment en est-on arrivé à cette aberration ?
L’idée de remplacer le blason datant de l’époque yougoslave ne date pas d’hier dans l’esprit du VMRO-DPMNE. En 2009, déjà, le parti au pouvoir avait essayé, sans succès. Cette fois, il a réussi à obtenir le soutien de son partenaire albanais. Le futur blason pourrait être un lion rouge sur fond or, mais il faudra le faire valider par le Parlement.
L’écrivain grec Ménis Koumandaréas est mort dans la nuit du 5 au 6 décembre, dans des circonstances qui restent à élucider. Né dans une famille bourgeoise d’Athènes en 1931, cet amoureux de la littérature américaine laisse derrière lui une œuvre qui s’étale sur plus de cinq décennies dans laquelle il s’est attaché à raconter sa ville et ceux qui la peuple, des marginaux aux nantis. Portrait.
En 2008, le président bulgare avait parlé de « Grand Chelem » après la signature d’un contrat géant avec la Russie de Poutine. Il prévoyait la participation à South Stream et à l’oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, plus la construction d’une centrale nucléaire à Belene. Six ans plus, il n’en reste rien. Comment la Bulgarie a-t-elle tout perdu ?
L’affaire fait grand bruit en Croatie : la privatisation du géant de l’agro-alimentaire yougoslave Gavrilović, fin 1991, a été menée avec de l’argent qui devait servir à acquérir des armes pour défendre le pays face à la Serbie. Un imbroglio politico-économique qui éclabousse toute la classe politique, du HDZ au SDP.
Les doina roumaines peuvent-elles faire écho aux gwerziou bretonnes ? Les polyphonies albanaises se marier au kan-ha-diskan ? Les virtuoses tziganes du Banat faire danser la gavotte dans les fêtes du Centre-Bretagne ? À l’origine de ce dialogue sans cesse réinventé, un chanteur breton, Erik Marchand, passionné par les musiques populaires et les Balkans. Rencontre.
Dans les villages de la lagune de Karavasta, réserve naturelle au centre de l’Albanie, on joue au chat et à la souris avec les autorités qui interdisent la pêche dans cette zone qui abrite des espèces menacées d’extinction.
De plus en plus de Macédoniens choisissent de cultiver une parcelle pour compléter leurs maigres revenus. La plupart ont moins de 40 ans et habitent dans des zones urbaines. Cela va-t-il redynamiser un secteur qui périclite ? Aujourd’hui, un quart des fermes appartiennent à un agriculteur de moins de 45 ans.
Bonne nouvelle pour l’artisanat bulgare : l’Unesco vient d’inscrire la fabrication des tapis Tchiprovski au patrimoine mondial de l’Humanité. Une tradition qui se transmet de mère en fille depuis le XVIIe siècle dans le nord-ouest de la Bulgarie.