Rajoy et Hollande veulent profiter du plan Juncker

À l’issue du sommet franco-espagnol qui s’est tenu à l’Élysée ce lundi 1er décembre, François Hollande et Mariano Rajoy ont annoncé qu'ils demanderaient que les grands projets d'interconnexion énergétique et de transport entre les deux pays bénéficient du nouveau plan de relance européen de 315 milliards d'euros.

Paris-Barcelone en cinq heures, en train à grande vitesse : c’est l’un des dossiers sur lesquels la France et l’Espagne travaillent depuis des années. Il pourrait obtenir un coup de pouce du nouveau plan de relance européen, tout comme le projet d’échange d’électricité de part et d’autre des Pyrénées. « Nous voulons atteindre l’objectif européen de 10 % d’interconnexions électriques, et nous allons développer les capacités des deux côtés de la frontière, a ainsi annoncé François Hollande. Ces projets d’interconnexions pourront être éligibles au plan Juncker et donc être financés de manière rapide et exceptionnelle. »

Paris et Madrid sont aujourd’hui sur la même longueur d’onde. Tous deux s’accordent à dire que le plan du président de la Commission européenne est une bonne chose, mais qu’il doit être accéléré. « L’Espagne va appuyer ce plan, mais nous pensons que les choses pourraient se faire plus rapidement. C’est ce que nous demanderons lors du prochain sommet européen. Nous voulons que les investissements soient faits plus rapidement », a ainsi indiqué Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol

Boucler le tour de table du plan Juncker dès le sommet européen de la mi-décembre, comme l'espèrent Paris et Madrid, permettrait de lancer les premiers investissements dès l'an prochain.

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