Avec notre correspondant à Vienne, Nathanaël Vittrant
L’opération a nécessité la coopération de 900 fonctionnaires dans toute l’Autriche, parmi eux des membres des forces spéciales. En tout, la police a procédé à une vingtaine de raids dans des mosquées, des maisons ou des véhicules appartenant à des djihadistes présumés.
Treize suspects ont été arrêtés, dont deux prédicateurs accusés d’inciter à la haine et surtout de recruter de jeunes combattants pour le compte de groupes terroristes évoluant en Syrie. Du matériel de propagande a été retrouvé, mais pas d’armes, quelques poings américains mis à part.
L’un des hommes arrêtés prêchait dans une mosquée de Vienne où deux jeunes mineures se seraient radicalisées avant de fuir direction la Syrie. Une affaire qui a fait beaucoup de bruit en Autriche.
D’après le ministère de l’Intérieur, 160 citoyens autrichiens combattraient en ce moment en Irak ou en Syrie. Selon le droit Autrichien, l’appartenance à une organisation terroriste est punie d’un à dix ans de prison.