Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
C'est une demande « injuste et inacceptable », selon le Premier ministre britannique David Cameron qui a annoncé qu’il ne paiera pas la rallonge de plus de 2 milliards d’euros réclamée par l’Union européenne après rectification budgétaire. Le motif de cette rallonge : une croissance plus rapide que celle des autres pays de l’UE et une santé économique plus florissante, qui devrait même atteindre les 3% de croissance en 2014.
Les politiciens se disent mécontents. « La Commission européenne n'attendait pas cet argent, et elle n'en n'a pas besoin », se sont exprimés des proches de David Cameron, comme John Redwood, député conservateur. « Ce n’est pas possible. L’Union européenne ne peut pas soudainement augmenter la contribution des Britanniques et s’attendre à ce que le Parlement fasse tout en son pouvoir pour payer cette taxe. La réponse est non. Je pars du principe que nous contribuons déjà beaucoup trop au budget européen et je ne pense pas que nos contribuables soient prêt à payer plus. »
Le Royaume-Uni n’est d’ailleurs pas le seul pays à voir sa contribution augmentée. Les Pays-Bas et l’Italie doivent eux aussi payer une taxe supplémentaire, alors que la France et l’Allemagne se verront accorder une remise pour cause de mauvais résultats économiques.