A l'ONU, Sergueï Lavrov fustige l'ingérence militaire des Etats-Unis

À la tribune des Nations unies, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lancé une virulente attaque contre les États-Unis et leurs alliés qui, selon lui, bafouent la souveraineté des États.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Sergueï Lavrov n’avait pas apprécié le discours de Barack Obama à la tribune des Nations unies qui, dit-il, avait placé la Russie entre l’organisation État islamique et le virus Ebola. Sa réponse a été cinglante. Devant l’Assemblée générale, le chef de la diplomatie russe a fustigé le droit que se sont arrogés les États-Unis d’intervenir militairement où ils le veulent, provoquant le « chaos ».

« Les ingérences militaires sont devenues la norme, malgré des résultats lamentables ces dernières années, a fustigé Sergueï Lavrov. La stabilité internationale a été mise en péril par les bombardements en ex-Yougoslavie, la guerre en Irak, les attaques contre la Libye et l’échec de l’Afghanistan ».

En Syrie, Sergueï Lavrov juge que les frappes sur l’organisation État islamique doivent être coordonnées avec son allié syrien à qui, s’est-il félicité, la Russie a livré de grandes quantités d’armes.

Quant à l’Ukraine, il a défendu le choix de la Crimée de se rattacher à la Russie. Pas un mot, en revanche, de la présence de soldats russes dans l’est de l’Ukraine.

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