Avec notre corresponpondante à Londres, Muriel Delcroix
Les partisans de l’indépendance ont désormais le vent en poupe et pour le Premier ministre, David Cameron, cette percée décisive du « oui » est bien embarrassante, lui qui se trouvait ce week-end en visite chez la reine d'Angleterre dans son château écossais de Balmoral.
On dit Elisabeth II inquiète et elle n’est pas la seule. Au sein des différents partis politiques à Westminster, les récriminations montent. De nombreux députés se plaignent d’une campagne trop négative, qui n’a pas assez insisté sur ce qu’auraient à gagner les Ecossais en restant au sein du Royaume-Uni. C’est d’ailleurs pour cela que le ministre de l’Economie a sorti de son chapeau une batterie de propositions « nouvelles et concrètes ».
Londres promet davantage d'autonomie à l'Ecosse
George Osborne a promis de dévoiler un plan dans les prochains jours accordant de nouveaux transferts de pouvoir à Edimbourg dans les domaines fiscal, budgétaire et social, la fameuse possibilité de dévolution maximum que Londres gardait dans sa manche.
De leur côté les travaillistes, qui ont une forte implantation en Ecosse, envoient de leur côté cette semaine un bataillon de députés pour tenter de briser le charme et reprendre l’avantage.