Avec notre correspondant au Vatican, Antoine-Marie Izoard
Avant le « match interreligieux pour la paix » disputé au stade Olympique de Rome, le pape François recevait, pour ainsi dire, les dieux du stade. Face à lui, rien de moins que son compatriote argentin Diego Maradona, mais aussi Gianluigi Buffon, David Trézéguet ou encore Andrea Pirlo.
Devant un parterre de footballeurs, donc, mais aussi d’entraîneurs et de responsables du football italien, le pape a particulièrement vanté les valeurs universelles du sport. « Le match que vous allez jouer », leur a ainsi expliqué le pape François, « vise à recueillir des fonds pour la solidarité, mais il permet surtout de réfléchir aux valeurs universelles que le football et le sport en général peuvent favoriser ». Et le pape d’en dresser la liste : « la loyauté, le partage, l’accueil, le dialogue, la confiance en l’autre ». Des valeurs, a-t-il insisté, qui vont « au-delà de la race, de la culture et de la croyance religieuse ».
Le pape François n’a pas manqué de mettre les joueurs et anciennes gloires du football devant leur responsabilité. Parce que les gens, « et particulièrement les plus jeunes, vous regardent avec admiration », a prévenu le pape François, « vous devez donner le bon exemple, sur le terrain comme hors du terrain ».
Le pape François sait de quoi il parle : il fut un supporter actif de l’équipe du San Lorenzo lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires.