La CDU (chrétiens-démocrates) d'Angela Merkel s'est maintenue au pouvoir en Saxe, mais le parti a reculé face à la poussée du petit parti anti-européen Alternative für Deutschland (AfD) créé au printemps 2013 par l'économiste Bernd Lucke.
Ce dimanche soir, le conservateur Stanislaw Tillich a le choix entre trois partenaires. Le plus vraisemblable est une grande coalition, une alliance avec le SPD (sociaux-démocrates) en perte de vitesse avec quelque 12,4 % des voix. Une alliance avec les Verts, arithmétiquement possible, semble peu vraisemblable tant sont grandes les différences en termes de politique régionale, notamment au sujet de l'éducation.
Exclue également semble l'alliance avec l'AFD, le petit parti anti-européen qui frôle les 10 % et qui s'installe ainsi dans le paysage politique allemand. Populiste, anti-européen, l'AFD réclame un référendum sur la construction de mosquées et l'abandon des plans de sauvetage de l'euro. Des positions qu'il lui faudra adoucir si l'AFD veut sortir de l'opposition.
→ A (RE) ECOUTER : Accents d’Europe / Allemagne : des eurosceptiques en pleine forme