Avec un tel chiffre, le Royaume-Uni est en tête des pays membres de l’Union européenne. Si le pays maintient le même rythme, la croissance atteindra 3,2 % sur l’ensemble de l’année 2014. Une dynamique qui s’explique par la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque d’Angleterre. Elle a permis une reprise de l’activité dans l'immobilier et un rebond de la consommation des ménages. Parallèlement, le gouvernement a mis en place une politique d'austérité, accompagnée d’incitations fiscales et réglementaires qui ont profité aux entreprises.
Paupérisation de la population
Une dynamique qui stimule aussi le marché du travail. Le taux de chômage a baissé à 6,4 %, son plus bas niveau depuis la fin de 2008. Mais l’opposition et les économistes font toutefois remarquer que le PIB par habitant reste inférieur au niveau d'avant la crise. La population du Royaume-Uni a augmenté dans l'intervalle.
Malgré sa performance, l’économie britannique risque d’être affectée par les difficultés économiques de ses voisins. La croissance est au point mort dans la zone euro, débouché très important pour ses exportations.